French Cancan

ORIGINES

À Paris en 1850 Céleste Mogador, danseuse vedette du Bal Mabille invente une nouvelle danse, le quadrille naturaliste. Nini Pattes en l’air en tira vraisemblablement le cancan. Il a été dit qu’elle se serait aussi inspiré des danses des blanchisseuses qui se divertissaient à Montmartre, les dimanches, en montrant leurs jupons. Il est à noter que si le compositeur Jacques Offenbach écrivit ses œuvres (à la réputation vivaces et légères) à cette même époque, les cancans que l’on veut lui attribuer ne sont que des détournement de ses morceaux. Le cas le plus célèbre est celui du galop infernal, issu de son Orphée aux Enfers, que se permettent souvent les arrangeurs de renommer en French cancan de manière abusive. Offenbach aurait d’ailleurs confié à ses proches dès les débuts que le cancan n’était pas ce pour quoi il écrivait, et qu’il s’opposait à ces interprétations. La confusion persiste pourtant majoritairement.
       

REGLES

Les règles du cancan, par le fait qu’il est issu de la culture populaire, sont assez souples suivant les danseuses. Il n’y a d’ailleurs pas d’école qui l’enseigne hormis celle créée par Nini Pattes en l’air : cela ne fait que participer à l’éparpillement des styles, des intentions. Cependant, les figures principales s’installent durablement. On peut ainsi citer celles dont le nom est issu du vocabulaire militaire  : le port d’armes, la mitraillette, l’assaut, le pas de charge, ou des jeux enfantins : le saute-mouton, les petits chiens…L’ensemble reste d’ailleurs uniforme : une danse principalement féminine, basée sur le célèbre pas, cuisse remontée et jambe vers le bas.

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